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- Reconstruction en cours chez Ineos Grenadiers
- Une phase de régénération chez Ineos Grenadiers
- Aucune solution miracle
- Un manque de talents générationnels
- Un message de reconstruction
- Une surprise pour l’équipe
- Un manque de talents générationnels
- Un manque de talents générationnels
- Ineos doit trouver le bon équilibre
- Un défi pour les nouveaux arrivants
- Le départ d’Ellingworth
- Les raisons du départ
- La responsabilité de Sir Dave Brailsford et d’Ineos Sport
Reconstruction en cours chez Ineos Grenadiers
Bonjour et bienvenue dans The Leadout, votre dose hebdomadaire d’analyses sur le monde du cyclisme par Adam Becket. Si vous souhaitez me contacter, envoyez-moi un email à adam.becket@futurenet.com.
Une phase de régénération chez Ineos Grenadiers
En discutant avec des personnes impliquées dans le projet Ineos Grenadiers au cours des deux dernières saisons, il est clair que l’équipe est dans une phase de régénération. L’équipe cycliste autrefois dominante essaie de revenir au sommet, mais de manière durable et sensée.
Aucune solution miracle
Il est généralement reconnu qu’il n’y a pas de solution miracle pour les problèmes auxquels l’équipe est confrontée, pas de solution magique. Il n’y a pas non plus de panique, malgré les critiques constantes de la presse et des fans.
Un manque de talents générationnels
La vérité est que l’équipe ne dispose pas d’un talent générationnel pour les classements généraux, comme on peut le trouver chez d’autres équipes en ce moment. Ils n’ont pas de Tadej Pogačar, Jonas Vingegaard, Remco Evenepoel ou Primož Roglič. Ils ont Geraint Thomas, qui approche de la retraite, et Egan Bernal qui se remet encore de sa blessure, ainsi que Tom Pidcock et Carlos Rodríguez, qui sont en grande partie inexpérimentés.
Un message de reconstruction
Le message de reconstruction a été répété à maintes reprises par Rod Ellingworth, mais il semble maintenant que les dirigeants d’Ineos Sport n’aient plus confiance en lui pour mener à bien ce plan, ou peut-être qu’Ellingworth n’avait pas confiance en son rôle dans cette nouvelle configuration. Son départ, confirmé vendredi dernier, confirme que l’équipe reste dans un état de flux.
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Une surprise pour l’équipe
La nouvelle de la démission d’Ellingworth a semblé surprendre l’équipe, qui a dû se dépêcher de confirmer ou de démentir la nouvelle vendredi dernier. Cela a pris plus de huit heures après que The Telegraph ait révélé l’histoire pour que la presse reçoive une simple réponse « oui, mais sans commentaire supplémentaire » – cela n’avait clairement pas été prévu.
Un manque de talents générationnels
Depuis le Giro d’Italia 2021, remporté par Bernal, les huit Grands Tours ont été remportés par Jumbo-Visma (Roglič deux fois, Vingegaard deux fois, Kuss une fois), UAE Team Emirates (Pogačar une fois), Soudal Quick-Step (Evenepoel une fois) et Bora-Hansgrohe (Jai Hindley une fois). Ineos n’a guère été absent de la compétition, ils ont terminé sur le podium quatre fois grâce à Thomas (deux fois) et Richard Carapaz (deux fois), qui a depuis quitté l’équipe.
Un manque de talents générationnels
En termes de classements, ils étaient également la quatrième meilleure équipe du monde en 2023, mais il leur manque l’un de ces coureurs vedettes, l’un de ces quatre grands, pour remporter un grand tour. Avec une grande révision stratégique prévue au sein de l’équipe, le problème au cœur de leurs problèmes est le manque de l’un de ces talents générationnels, quelqu’un pour remplacer Chris Froome ou même Geraint Thomas.
Ineos doit trouver le bon équilibre
Alors que leurs grands rivaux Jumbo et UAE ont fait les bons choix, en choisissant les bons coureurs, Ineos a soit manqué d’opportunités, soit a été frappé par la malchance (comme dans le cas d’Egan Bernal et de ses blessures, puis de son accident). Derrière Pogačar, UAE a Juan Ayuso et Isaac del Toro, champion du Tour de l’Avenir 2023, comme stars de l’avenir, tandis que Jumbo a le prometteur Britannique Thomas Gloag et Johannes Staune-Mittet, vainqueur du Baby Giro 2023, derrière Vingegaard.
Un défi pour les nouveaux arrivants
Ineos peut compter sur de jeunes talents comme Carlos Rodríguez et AJ August, mais le point est que Jumbo et UAE ont équilibré les talents pour l’avenir avec les talents gagnants du moment. Celui qui rejoindra Ineos maintenant aura la tâche difficile de répondre aux exigences de performances immédiates tout en construisant pour l’avenir.
Le départ d’Ellingworth
Avec Ellingworth, l’équipe avait en son sein une personne ayant fait ses preuves dans la formation de coureurs et d’organisations à partir de zéro. Au milieu de la révision stratégique en cours, il a maintenant quitté l’équipe, dans une période turbulente qui a également vu les départs des directeurs sportifs Roger Hammond et Matteo Tosatto, ainsi que du responsable du soutien à la performance Ben Williams.
Les raisons du départ
Étant donné que son départ survient après une période de résultats décevants, il est naturel de supposer qu’il est lié aux performances. Cependant, nous ne savons pas encore si Ellingworth était le problème chez Ineos. Ou même si les dirigeants d’Ineos Sport pensent que c’était le cas. Quoi qu’il en soit, peu importe qui est aux commandes, il pourrait falloir des années à Ineos Grenadiers pour revenir au sommet du Tour de France, la seule course qui importe réellement pour leur réputation.
La responsabilité de Sir Dave Brailsford et d’Ineos Sport
Si l’équipe continue à performer en deçà de son meilleur niveau historique, la faute ne reviendra pas à ce quinquagénaire, mais à Sir Dave Brailsford et à Ineos Sport. Le temps presse.