Le Tour de France : les vers de pêche, le nouveau dopage révolutionnaire ? Découvrez cette révélation choquante !

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Une nouvelle technique de dopage dans le cyclisme professionnel

Des informations ont circulé ce week-end selon lesquelles le sang de vers utilisés habituellement comme appâts de pêche pourrait être la dernière technique de dopage dans le cyclisme professionnel, y compris lors du Tour de France.

Une méthode basée sur l’hémoglobine des vers marins

Les haemoglobines des vers arenicola marina, également connus sous le nom de vers de sable, sont utilisées à des fins médicales en raison de leurs incroyables capacités de transport de l’oxygène. Selon L’Équipe, le créateur de cette technique aurait été approché en 2020 par un « célèbre cycliste » qui souhaitait utiliser ce produit.

Une alternative universelle au sang humain

Selon la société française Hemarina, fondée par le Dr Franck Zal, l’hémoglobine des vers de sable est un substitut universel au sang capable de transporter 40 fois plus d’oxygène que l’hémoglobine humaine. Ses qualités de transport super-oxygénantes sont utiles pour les transplantations d’organes, mais elles suscitent également l’intérêt des potentiels dopants. Hemarina utilise cette hémoglobine pour la conservation des greffes d’organes et l’activation de la croissance cellulaire.

Une détection difficile

Les contrôles antidopage peuvent détecter l’hémoglobine des vers de sable, mais sa courte durée de vie signifie qu’elle est indétectable après quelques heures seulement. Par conséquent, son utilisation est peu susceptible d’être repérée par un passeport biologique.

La vigilance des agences antidopage

L’Agence mondiale antidopage (AMA) a déclaré à L’Équipe qu’elle était consciente des risques liés à l’utilisation de cette hémoglobine spéciale à des fins de dopage sanguin, mais qu’aucun cas n’avait été détecté jusqu’à présent. L’agence antidopage française a également exprimé ses préoccupations quant à l’utilisation de ce produit.

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Un créateur conscient des risques

Le Dr Zal a découvert l’hémoglobine des vers de sable en 2007 et l’a utilisée pour divers produits via Hemarina. Il a cependant rapidement compris qu’elle pouvait être détournée à des fins néfastes.

En 2020, un « célèbre cycliste dont l’équipe participe au Tour de France » l’a contacté pour obtenir ce produit. Le Dr Zal a informé la police française de l’OCLAESP (l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique) de ce contact. Les discussions ont eu lieu mais aucune information supplémentaire n’a été divulguée par l’OCLAESP.

Des précédents dans le dopage sanguin

Le Dr Zal a également contribué à l’Opération Aderlass, l’enquête allemande sur un réseau de dopage sanguin impliquant 23 athlètes de huit pays différents, dont des cyclistes du Tour de France 2018, du Giro d’Italia 2016 et 2018, de la Vuelta a España 2017, ainsi que des skieurs d’endurance. Certains athlètes utilisaient une super-hémoglobine et des transfusions sanguines micro-préparatoires aux compétitions pour améliorer leurs performances.

Un agent dopant émergent

Une étude publiée dans les journaux scientifiques Analytical Science Journals a mis en évidence la possibilité de détecter l’hémoglobine extracellulaire des vers marins dans les échantillons de sérum de contrôle antidopage. Cependant, aucune donnée sur l’administration de cette hémoglobine à des êtres humains n’a encore été publiée, ce qui nécessite des études supplémentaires.

Malgré cela, l’étude conclut que l’hémoglobine des vers de sable représente un agent dopant émergent, pouvant potentiellement être détourné dans le sport pour améliorer la capacité de transport de l’oxygène dans le sang.

La vigilance de l’AMA

L’AMA a déclaré qu’elle était consciente des risques liés à l’utilisation de l’hémoglobine des vers de sable, mais qu’elle n’avait pas encore attrapé de sportifs l’utilisant.

Le professeur Olivier Rabin, directeur scientifique de l’AMA, a déclaré : « S’il y avait eu un cas de cette substance chez un athlète, nous l’aurions rendu public. Je ne peux pas garantir que cela ne s’est pas produit quelque part dans le monde, mais à ma connaissance, ce n’est pas le cas. »

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